Après le Yamaha CinemaDSP 3D, le Dolby Prologic IIz et l’Audyssey DSX, c’est au tour du DTS Neo X de se faire “entendre”.
A l’image de ses concurrents, le DTS Neo X et un procédé de post-processing qui agit à l’intérieur d’un amplificateur audio vidéo. Ce n’est donc pas un format audio à proprement parler.
Son but est de prendre une piste son 7.1 ou 5.1, ou dans une moindre mesure de la stéréo, pour en faire du 9.1 ou 11.1. Pour cela, le DTS Neo X implique de rajouter des enceintes frontales en hauteur, pour apporter plus de détails à la scène sonore, voir des enceintes surround arrières supplémentaires (toujours en hauteur). Pas de bidouille du côté du caisson de grave, qui reste seul. Les enceintes frontales seront donc au nombre de 5, et 6 pour les enceintes surround.
Cette augmentation de nombre d’enceintes pour passer à 12 canaux au lieux de 6 ou 8 implique de disposer d’une pièce de dimensions généreuses, au moins 30m2 indique DTS.
Les fabricants étaient supposés signer pour intégrer cette technologie dans leurs produits dès 2009. Cependant rien n’a encore été fait, les constructeurs s’étant à défaut concentrés sur l’implémentation des formats audio DTS-HD Master Audio et DTS-HD High Resolution dans leurs produits.
DTS espère en outre s’imposer sur le marché des contenus en ligne diffusés via l’ADSL ou la fibre par exemple, avec les formats sus-mentionnés chez les foyers bénéficiants d’une large bande passante, ou alors avec le DTS Express pour les autres.
Le support du DTS Express est obligatoire dans les lecteurs Blu-ray pour les contenus disponibles via le BD-Live, contenus qui peuvent également être encodés en Dolby Digital Plus.