Les vidéoprojecteurs

Le Di-LA

Elaboré par le groupe Hughes-JVC Technology Corporation, le procédé D-ILA se voit aujourd’hui intégré à la nouvelle gamme de vidéo-projecteurs de marque la JVC. Des appareils tels que les : DLA G11, DLA G15, DLA-S15G, DLA-M15U, ILA-200G et DLA-M4000LU reprennent tous le même procédé de traitement vidéo. Le constructeur affiche ainsi clairement ses intentions conquérantes, souhaitant à court terme inonder le marché de l’informatique et du Home vidéo en proposant cette nouvelle génération de produits capable de concurrencer les formats pré-établis comme le LCD et plus récemment le DLP..


Ce système D-ILA ("Direct-Drive Image Light Amplifier") se base sur un amplificateur de lumière géré par une puce unique du type LCOS d’une dimension de 0.9 pouces. Ce chip de taille minime est alimenté en lumière via un signal émis et véhiculé par une lampe associée à un disperseur polarisé (prisme). La puce, qui s’occupe du traitement numérique de l’image, dispose d’une haute densité en pixels (1.4 millions de pixels) et d’un coefficient d’ouverture important. Au résultat, l’addition de ces éléments procure une remarquable efficacité en termes de luminescence, le ratio de lumière pouvant parfois atteindre 4000 lumens Ansi sur certains appareils.

Ces éléments tous complémentaires, permettent d’atteindre des performances (luminosité & résolution) sensiblement accrues par rapport au LCD traditionnel, dont l’architecture peut bloquer un infime partie de la lumière et dégrader en conséquence l’image, des artefacts étant générés par la structure du LCD.


Par ailleurs, il faut noter que l’alignement vertical parfait des cristaux liquides intégrés dans la couche du D-ILA permet de fournir une image projetée nettement plus contrastée et colorée que la moyenne.
Par ailleurs, JVC associe également à ses nouvelles machines une lampe au Xénon. [Petit rappel : une lampe au xenon se compose d’une ampoule en verre renforcé, renfermant en son sein deux électrodes et du gaz au xenon. Cet élément, novateur en diffusion grand public, n’en est néanmoins pas à ses balbutiement, puisqu’il équipe une majeure partie du parc des projecteurs des salles de cinéma.]

Cette lampe procure une intensité relativement plus vive et constitue ainsi une source beaucoup plus lumineuse et parfaitement blanche. Elle assure également une extrême précision dans l’échelle des couleurs et de la saturation, maintenant par ailleurs une température colorimétrique hautement stable durant toute la durée de vie de la lampe (1000 heures) - a contrario d’une lampe UHP dont les performances s’étiolent au fil du temps.
Développé parallèlement au projet D-ILA par les laboratoires JVC, la Correction Gamma Digitale fonctionne sur une quantification numérique de 10-bit. Elle fournit une échelle des gris ainsi qu’une reproduction colorimétrique avec une cohérence singulièrement plus précise qu’avec la plupart des procédés de diffusion. Toutefois, le constructeur associe à cet outil un circuit de conversion (DPC) permettant la projection d’images en XGA "expansé" (1024 x 768 pixels), S-VGA (800 x 600 pixels) et VGA (640 x 480 pixels), mais aussi S-XGA à coïncidence point à point (1280 x 1024 pixels).
Compte-tenu du nombre important de positions envisageables (plafond, table, etc.), toutes les versions proposées offrent de multiples configurations, que ce soit au sol, sur table, au plafond, en position inversée comme en projection frontale ou arrière

Notez enfin que la conception mono-lentille permet l’économie des réglages de convergence, tandis que la puissance du zoom et du focus réduisent grandement les contraintes de cadrage du projecteur. Par ailleurs, le réglage trapézoïdal (intégré à toutes les machines) s'effectue, à l'instar des autres réglages de lentilles, de manière électrique.


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