LCD VS DLP

25 juillet 2002


The Force is with you, young DLP !

Présent depuis quelques années en tant que créateur et dépositaire du brevet sur le LCD, EPSON n’a de cesse de se morfondre, depuis l’arrivée sur le marché de la diffusion vidéo d’appareils intégrant la technologie à micro miroirs numériques (DMD) développée par Texas instruments et plus connue sous le nom DLP.

Mis au point en 1987 par une équipe d’ingénieurs plus que qualifiés soucieux de développer une technologie de traitement capable de concurrencer les procédés LCD et autres tri-tubes, le DLP tend aujourd’hui à se retrouver employé par une grande partie de constructeurs développant ou assemblant des vidéo-projecteurs.

Nota bene : cette technologie permet, entre autres, la réduction substantielle du volume de l’appareil (puisqu’il ne faut intégrer ici qu’un seul chip de traitement vidéo, contre trois pour le LCD), de même qu'un moindre coût de fabrication et de développement.

Ce procédé, qui utilise la modulation de lumière (DLP), n’en reste pas moins à ses balbutiement face à un patriarche LCD ayant fait ses preuves. Toutefois la démarche technologique mise en place par DLP fait de lui un aspirant tenace, qui à brève échéance sera en mesure de prendre au LCD une grosse partie des parts de marché.

Il faut en effet noter que le marché de la vidéo-projection est en constante évolution, tant au niveau technologique que marchand. On peut ainsi se poser la question quant à l’avenir quasi monopolistique du LCD et cela même s’il est plus performant (en termes de colorimétrie et de contraste) que le DLP, qui apparaît concurrentiel, tant au niveau de son étage dédié au traitement vidéo, que de celui du prix, sans compter sa prétention à répondre à une nouvelle demande d'une clientèle recherchant le meilleur rapport qualité/prix/performances.


Avis personnel

Ce n’est pas innocemment que nous écrivons ces lignes, puisque l’ambiance générale des salons dédiés comme le Cebit, le SETI et autres COMDEX confirme quelque peu nos dires. En effet, la plupart des exposants disposent d’un potentiel en vidéo-projecteurs DLP beaucoup plus important cette année que les années précédentes. Ainsi, des marques comme Iyama, View sonic, Optoma et bien d’autres, exposaient un nombre important de vidéo-projecteurs intégrant le chip mis au point par Texas Instruments, contre un nombre plus réduit pour le LCD.

Cette évolution du marché, sans nulle doute perceptible par les professionnels tout comme par les particuliers, nous donne à penser que le procédé DLP se voit, bon an mal an, de plus en plus primé, parvenant à séduire une clientèle attirée jusque-là par la technologie LCD.

DLP contre LCD... la guerre de troie n’aura néanmoins pas lieu, car bien que les procédés de traitement soient fondamentalement différents, il faudra compter sur le facteur de complémentarité que se procurent mutuellement ces deux technologies, tant au niveau de l’évolution technologique que mercatique. Nous ne pouvons que conjecturer que le DLP s'adressera au client home-cinéphile, tands que le LCD se destinera à un marché plus professionnel.


Le troisième larron...

Comme pour la majeure partie des produits à affinité électronique, il faut compter sur l’arrivée de nouvelles technologies : pour ne pas en déroger à la règle - et surtout en cette période de forte progression du marché du Home entertainment - le géant JVC propose dés aujourd’hui à la vente des appareils intégrant un nouveau procédé de traitement : le D-ILA (Direct Drive Image Light Amplifiers).

Basé sur une matrice unique de 0.9 pouces à cristaux liquide du type LCD à très haute résolution, intégrant une lampe du type xenon, le D-ILA permet aux vidéo-projecteurs qui l'intègrent d’atteindre quelques 4000 lumens... De quoi illuminer sans aucun problème une salle de cinéma, alors, imaginez la finesse des détails sur un écran de 3 mètres de base !... Nous vous proposerons très bientôt un mini dossier sur le sujet.


Pour conclure, sachez que pour toucher une clientèle de plus en large, les OEM ("Original Equipment Manufacturers", c'est-à-dire les fournisseurs de technologie en marque blanche) et autres acteurs du marché tablent individuellement sur une baisse significative des tarifs de ventes. Dès lors, que certains de vous que les prix actuels rebutent encore se rassurent, puisque cette mini bataille qui sévit au sein du marché de la vidéo-projection ne peut qu'avantager le consommateur, qui bénéficiera au fil du temps de tarifs de plus en plus attractifs.

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