Le salon de la Photo se tiendra comme à l’accoutumée en fin d’année à Paris au parc des expositions de la Porte de Versailles
Les fabricants de téléviseurs, quelle que soit leur origine, ne cessent de nous vanter la magie de l’affichage en UHD 4K, quand ils ne commencent pas à évoquer l’UHD 8K. — voir, en vidéo, la présentation du 85 pouces de Sharp en résolution UHD-8K
Salon de la Photo 2014
S’il est bien une source dont les qualités seront largement exploitées par cet affichage d’une résolution de 3 840 × 2 160 pixels, c’est la photographie, dont les définitions exceptionnelles proposées par des capteurs de plus en plus performants — dès 2010 Canon annonçait un capteur de 120 millions de pixels produisant des clichés de 13 280 × 9 184 pixels — pourront s’exhiber fièrement (en tous cas mieux que sur un Full HD).
Toute les marques ont un catalogue déjà important de ces téléviseurs UHD 4K et l’on peut citer de manière non exhaustive, dans des tailles de diagonale d’écran et des technologies diverses, le Panasonic TX‑65AX800E, le Lenco LED-6501, le Haier LD65H9000, le Thomson 85UZ8866, le Samsung OLED UHD-4K, le LG 98UB9800, le Sony KD-55X9005A et le Toshiba 84L9363
La réalisation du visuel de l’édition 2014 du Salon de la Photo a été confiée à la photographe Elene Usdin.
Le Salon explique ainsi son choix : «Le Salon de la Photo vu par Elene Usdin» , c’est une image poétique pour illustrer un certain bonheur de la photographie : dans l’ambiance lumineuse et colorée d’une fête costumée, d’un bal vénitien, une jeune femme radieuse prend plaisir à regarder la photo qu’elle vient de prendre…
Cette photographie, réalisée aux studios Sala à Paris, est symbolique du travail d’auteur que l’on peut découvrir sur le site web d’ Elene Usdin.
Diplômée de l‘École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 1996, Elene Usdin est d’abord illustratrice. En 2003, elle se tourne peu à peu vers la photographie. Privilégiant à ses débuts l’autoportrait, elle se met en scène dans des lieux publics et privés, réorganisant ces espaces autour d’elle, y inventant des autofictions. Elle revendique ainsi sa volonté de laisser une empreinte, d’imposer sa réalité. De cette nouvelle démarche nait une réflexion sur l’espace, la représentation du corps, le paraître et le genre. Elle est lauréate du Prix Picto de la Jeune Photographie de mode en 2006, expose aux Rencontres internationales d’Arles la même année, puis à la Galerie Farmani de New York en 2010 et récemment au Théâtre de la photographie et de l’image de Nice. Elle signe la Carte Blanche du prix PHPA 2011. Elle est actuellement résidente à la Cité internationale des Arts de Paris. Une monographie de son travail est sortie en Novembre 2013 aux Éditions Contrejour. Une exposition personnelle de son travail sera organisée en Septembre 2014 au Museum of New Art de Detroit aux États Unis. Elle vit et travaille à Paris.