Naim, qui avait déjà amorcé son virage vers le “tout dématérialisé” avec les lecteurs réseau NDX et ND5 XS, confirme sa position avec le NDS.
Le NDS se situe au sommet de la série classique de Naim. Il est annoncé comme le complément d’un lecteur CD haut-de-gamme, et éventuellement comme son potentiel remplaçant. En effet, trompète le fabricant britannique, les performances du NDS égalent voir surpassent celles d’un lecteur Naim CDS3.
Le NDS est donc un lecteur réseau, qui se connecte à votre routeur en Wifi ou Ethernet, cette dernière option étant recommandée pour des performances optimales. Contrairement à ses frères, il est dépourvu de tuner FM ou DAB pour éviter toutes perturbations inutiles. En outre, il est également dépourvu d’alimentation et nécessitera une XP5, XS, XPS ou 555 PS.
Il est architecturé autour de deux fonctions principales. La première est la récupération depuis un serveur (HDX ou UnitiServe par exemple) ou un ordinateur de toute votre musique, pour la lire en une qualité convaincante. La seconde est la possibilité d’explorer le vaste monde des radios internet. Un site dédié Naim permet de sélectionner celles qui seront intégrées à votre NDS, et le Naim’s Choice vous présente les radios sélectionnées par le constructeur.
Aussi, on pourra utiliser le NDS comme passerelle audiophile pour la musique stockée sur vos clés USB, baladeurs MP3 ou même iPod. Pour ces derniers, le NDS passe outre la conversion numérique/analogique du baladeur Apple utilisé, pour une meilleure restitution.
Enfin, le DAC intégré dispose d’entrées numériques, au format SPDIF (coaxial), permettant la connexion de produits disposant de ce type de sortie. Votre lecteur CD dont la section DAC montre des faiblesses, un ordinateur…
Remarques techniques
Les principaux circuits, numérique, analogique, et processeur DSP sont isolés électriquement et mécaniquement. Ils sont en outre découplés par des ressorts en acier, chaque carte étant boulonnée à un sous-châssis en laiton massif, fixée librement au châssis principal pour une résonance mécanique en deçà du seuil audible.
La mise en mémoire tampon (pour réduire le jitter) se fait maintenant au sein du processeur de traitement sonore (DSP) plutôt que dans une mémoire vive (RAM). Cela réduit considérablement le trajet du signal et la complexité de son routage. Le fonctionnement du DSP a par ailleurs été amélioré par reprogrammation. L’alimentation est retouchée, pour bénéficier d’un meilleur comportement impulsionnel.
Côté conversion, les puces Burr-Brown PCM1791 que l’on retrouve dans le NDX ont été troqués contre des PCM1704, étalonnés au laser.
Disponible pour 8 200€, sans alimentation. Alimentation sur la photo: XPS disponible pour 3 780€.