Yamaha proposait sur son stand à l’occasion du Salon Hifi – Home Cinéma deux installations principales, l’une en stéréo et l’autre en multicanal.
La stéréo
Composée des éléments haut-de-gamme qui ont marqué il y’a quelques années le grand retour de Yamaha dans la stéréo, le lecteur CD CD-S2000 et l’amplificateur A-S2000 ainsi que les enceintes colonnes 3 voies Soavo 1, l’installation n’avait rien à envier à des systèmes bien plus onéreux, comme le prouve l’écoute.
Nous avons pour cela employé notre morceau de référence, Sarejevo de Max Richter, mêlant classique et un peu d’électronique, avec des envolées dans l’aigu franche et une ligne de basse consistante, très exigeant pour les appareil et enceintes.
La définition était très bonne, avec un grain analogique si particulier apporté par le CD-S2000, et un aigu non criard bien que montant assez haut. La descente dans le grave se fait très proprement, sans saturation, avec des montées en puissance franches et marquées. La spatialisation est dans la moyenne haute du salon, avec un bel étagement des plans perçu malgré le large écartement des enceintes par rapport à la distance d’écoute. L’attaque sur le gate de la voix d’opéra est bien marquée, montrant une bonne capacité à restituer les transitoires.
Le multicanal
Ici était utilisé en pièce principale de cette installation un amplificateur audio vidéo RX-V2067, modèle 7.2 et disponible pour 1 499€, évolutif en 9.2 si on lui ajoute un amplificateur de puissance supplémentaire. Les enceintes étaient bien sûr des Soavo. Le plasma utilisé était un modèle 3D 65 pouces de la série VT20 de Panasonic.
La démonstration avait pour but de démontrer les qualités de l’amplificateur, sa capacité à faire passer un signal 3D et notamment son mode Cinema DSP 3D qui permet de rehausser le son dans l’espace, comme le ferait le Dolby Prologic IIz avec des enceintes supplémentaires.
Pari réussi, la 3D passe sans accrocs, et le mode Cinema DSP 3D fonctionne à merveille. Sur le film – un peu simple mais très divertissant – “Tempête de boulettes géantes”, la scène sonore est positionnée bien au dessus de l’enceinte centrale, à hauteur de tweeters des colonnes Soavo. Même les voix supposées sortir de l’enceinte centrale semble flotter dans l’air avec une précision étonnante. Un procédé technique qui semble très aboutit et bluffant.