Showmax : la nouvelle manière de sonoriser un cinéma

7 novembre 2007


Par hasard, à l’occasion d’une conférence de presse, nous avons découvert qu’il existait depuis peu une nouvelle méthode de reproduction sonore dans les salles de cinéma.

Jusqu’à aujourd’hui, les salles de cinéma, mais aussi des salles professionnelles pour le mastering des films, étaient équipées à 99% d’un écran micro-perforé, permettant au son des enceintes situés derrière l’écran d’atteindre le spectateur. Toujours jugé satisfaisante, cette méthode prend un coup de vieux avec l’arrivée du cinéma numérique, et du son non compressé en PCM 26-bit 96 kHz ou 24-bit 48 kHz suivant les studios. La qualité du son fait un bond phénoménal par rapport au bon vieux Dolby SR, SRN, ou DTS, mais la qualité de la reproduction stagne.

En effet, de gros problèmes sont posés par les réflexions et la distorsion induite par les perforations de l’écran. De plus, 5% de la toile est perforée, ce qui occasion de grosses pertes de luminosité et de détail.

La société française Showmax propose donc une solution alternative, composée d’un écran absolument lisse, et surtout par des enceintes très particulières. La toile de l’écran, blanche et lisse, est légèrement caoutchouteuse, et fine. Elle peut donc vibrer facilement. Le système Showmax se place derrière l’écran, en contact direct avec la toile. Les membranes des haut-parleurs, sur lesquelles nous ne donnerons aucun détails, sont capable de créer le vide entre elles et la toile, et ainsi faire vibrer cette dernière. Le son est donc émis par la toile, et est directement projeté sur l’auditeur, sans modification de la linéarité, ni distorsions. Pour les fréquences extreme aigu, des satellites sont placés au dessus de l’écran, et virtuellement positionnés à l’aide d’un DSP Yamaha. Enfin, les enceintes surround sont conçues de manière à ce que chaque unité couvre l’intégralité de la salle.

Schème explicatif

Modules Showmax

Processeur Yamaha DME75N

Le système Showmax est pour l’instant surtout réservé aux studios de productions, salles de mastering et autres salles professionnelles. Des films comme “Le premier cri” ou “Asterix et les Jeux Olympiques” on été crées sur de tels systèmes.


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