Pas moins de 4500 journalistes accrédités, soit 6 % de plus que l’année dernière, ont pour mission de couvrir la 64ème édition cannoise.
Avant le lever de rideau, la sélection avait été accueillie avec bienveillance, un hebdo gratuit allant jusqu’à écrire que la sélection était « moins grave que les années précédentes ». Le premier retour de la presse sur le film d’ouverture confirme le bon démarrage de la sélection officielle. Minuit à Paris de Woody Allen semble ainsi faire l’unanimité: « un moment de plaisir pur », « une bouffée d’idéal », « délicieux », …
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Réussite également pour l’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs avec Une fée du trio franco belge formé par Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy. Burlesque et poétique, cette comédie tournée au Havre (comme le film de Kaurismaki sélectionné pour la compétition officielle) promet d’être un beau succès en salle. « Coup de baguette magique » pour Le Monde, « Une sorte de Laurel et Hardy » pour la RTBF, mais surtout une salle comble prise d’un fou rire général.
Troisième film d’ouverture, La guerre est déclarée de Valérie Donzelli pour la Semaine Internationale de la Critique. Un sujet grave – un petit enfant atteint d’un cancer – pour une réalisation délicate, sans pathos, avec même de la fantaisie et de l’humour. Là encore, aucune faute de goût.
Petit bémol sur la bonne tenue de cette deuxième journée avec la séance photo pas vraiment glamour où Angelina Jolie pose avec la mascotte velue de Kung Fu Panda 2…