Une histoire à rebondissements.

Les années 1950 et la 3D : le grand retour

Il faut attendre les années 1950 pour assister à la renaissance du cinéma en relief. On qualifie volontiers cette période de l’âge d’or du cinéma en relief avec la sortie notamment en 1952 du film Bwana Devil. Il s’agissait à cette époque de ramener les spectateurs américains dans les salles de cinéma qui commençaient à être désertées en raison de la concurrence faite par la télévision. Le cinéma en relief semblait être la bonne solution et nombre de films furent ainsi tournés en stéréoscopie. Ce fut là l’occasion d’ajouter au son une nouvelle dimension : on passe à la stéréo.

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1954, avec Hitchcock le thriller pénètre dans la troisième dimension pour Un crime presque parfait.

Le film 3D emblématique de cette période est probablement le thriller d’Alfred Hitchcock Le crime était presque parfait (Dial M for murder) tourné en 1954. Conçu pour être projeté avec deux projecteurs (double bobine) et lunettes polarisées, ce film fut essentiellement exploité en 2D en raison d’une baisse d’intérêt notable pour le cinéma en relief. La raison : les effets spectaculaires se sont banalisés et bien souvent n’apportent pas grand-chose à l’histoire. Mais il y a une autre raison de « taille » : c’est l’arrivée du cinémascope en 1953 avec en lever de rideau le film La Tunique d’Henry Koster produit par la 20th Century Fox. La mode est aux péplums.


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