Festival de Cannes 2008 : Sean Penn, le rebelle - Jour 1

15 mai 2008


Foule des grands jours pour la conférence de presse du jury cannois avec Sean Penn en guest star. Après avoir tenté de fumer en cachette, Sean Penn a été rejoint par Marjane Satrapi qui a demandé la permission aux journalistes de fumer sans se cacher, rejointe aussitôt par Jeanne Balibar.

Mais la rébellion du Président du Jury de la 61ème édition de Festival de Cannes n’est pas qu’anecdotique, elle est politique. Oui, il tiendra compte du séisme en Chine et de l’ouragan en Birmanie pour juger les films en compétition. Oui, il est contre la politique de George Bush :“Il n’y a aucune difficulté à être en opposition avec la politique suivie par Bush et c’est même honteux d’appliquer le nom de politique à son action.”

Et pour le glamour ? Sean Penn cultive sa légendaire mauvaise humeur de bad boy, refuse de retirer ses lunettes de soleil à la terrasse du photo-call (endroit ainsi nommé car les photographes interpellent les stars en hurlant afin qu’elles regardent en direction de l’objectif) et évite tout sourire lors de la soirée d’ouverture.

Il est très en vogue de faire appel à un comique pour animer ces grandes messes du cinéma. Après Gad Elmaleh, Valérie Lemercier ou Antoine de Caunes pour les Césars, c’est autour d’Edouard Baer de chauffer la salle bondée de professionnels du monde entier. A peine plus drôle que dans Passe-passe (la dernière comédie de Tonie Marshall), il a tenté de donner à la soirée un ton décalé, très anti bling-bling, qui a fait rire jaune Gilles Jacob, le président du Festival. Mais les choses sérieuses commencent vraiment aujourd’hui avec notamment Valse avec Bachir, film d’animation israélien dont on attend beaucoup après le succès l’année dernière du formidable Persepolis de Marjane Statrapi.


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