Festival de Cannes : coup d'oeil, jour 7

23 mai 2007


Il ne faut jamais désespérer du cinéma. Le cinéaste underground New-yorkais Harmony Korine nous a offert l’une des images les plus réjouissantes de la sélection officielle : un lâcher de nonnes! Lors d’un lâchage aérien de vivres, plusieurs religieuses sautent de l’avion et sont indemnes lorsqu’elles touchent le sol. O miracle! Il faut dire que l’avion est conduit par un prêtre interprété par le réalisateur allemand Werner Herzog. Le film s’appelle Mister Lonely et met en scène une communauté de sosies. Attention donc, prudence avec la photo ci-dessous, ceci n’est pas une vraie Marylin !

Incompréhension hier soir lors de la projection de presse du film hongrois de Bela Tarr, Le Passager de Londres, somptueuse adaptation d’un roman de Simenon. Et pourtant, c’est l’un des plus beaux films de la sélection. Sa lenteur, son parti pris de réduire l’intrigue à une simple épure, lui ont peut -être valu ces quelques sifflements. On s’étripe également beaucoup autour du Scaphandre et du Papillon, les pros vantant une mise en scène magnifique, les autres le taxant de mélo pataud.

Toujours en vogue à Cannes : le film d’adolescents. La référence reste Gus Van Sant avec son brillant Paranoïd Park, dans le suivi de son Elephant d’ailleurs palmé en 2003. Autre proposition aujourd’hui avec le film de Lola Doillon (la fille de son père) : Et toi, t’es sur qui ? où deux jeunes gothiques (des filles habillées tout en noir) cherchent l’amour.

Au chapitre « fêtes et mondanités », il paraît que la soirée Tarantino avait proposé une patinoire à ses invités qui pouvaient ainsi déambuler en rollers sur de la fausse glace. Mais pour patiner sur du plastique, il fallait le précieux carton et débusquer la merveilleuse navette qui aurait pu nous conduire vers une nuée de peoples.


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