Goldmund et Focal à l'Hôtel Bristol : écoute avec système de correction Leonardo

25 avril 2011


Dans le cadre de l’Hôtel Bristol s’est tenu une rencontre entre Goldmund et Focal.

A cette occasion, nous avons pu poser nos oreilles sur deux systèmes singuliers, l’un à 200 000€ et l’autre, moins gourmand en place dans le salon et plus accessible tout en restant élitiste, à 25 000€.

Les deux systèmes avaient comme particularité l’emploi d’un procédé “maison” qui prend en compte les défauts de l’enceinte à laquelle il est associé, le Leonardo, développé par Goldmund. Dans le cas du premier système, le Leonardo est configuré par un ordinateur relié au préamplificateur, et dans le cas du second, qui fait appel à des enceintes actives numériques, le Leonardo est intégré dans les enceintes.

Le premier système était composé du lecteur CD Goldmund Eidos 20CD, du préamplificateur numérique Mimesis 16, de quatre blocs mono Telos 350, et d’enceintes Focal Stella.

Sans le Leonardo, on découvre toutes les qualités d’un système de cette envergure, avec une image sonore holographique, une scène ultra-précise, et la sensation de se retrouver avec de multiples enceintes virtuelles entre les deux Stella, une habitude sur ce genre de matériel.

Goldmund Telos 350 Focal Stella

Quelques clics plus tard, une reconfiguration du préamplificateur et le Leonardo activé, l’ensemble du système gagne sur tous les registres. L’aigu est mieux défini, la (très) légère coquetterie dans le bas médium disparait, le grave est plus tendu et l’image plus stable. Etonnant quand on sait que le Leonardo n’agit dans ce cas pas plus bas que 800 Hz.

Sur Misa Criola avec Ariel Ramirez, on note un grain de voix ultra défini, une cohérence des coeurs impeccable, et une image sonore débordant des enceinte. Sur la bande son du film Koyaanisqatsi, de Philip Glass, le son des coeur est guttural, l’orgue est “gras” et présent, avec les différents buffets très bien représentés. Cependant, l’infra-grave manque d’extension, petit défaut dû à la taille conséquente de la pièce.

Le second système était composé des Metis II et III de Goldmund, ainsi que des enceintes actives numériques Metis Speakers.

Ce système fait preuve, au regard de sa compacité, de remarquables performances notamment dans le registre grave, ce qui nous a interpelé. Jefferson, le distributeur français, nous assure en outre que le système peut fonctionner à des niveaux tout à fait indécents sans saturer. Nous soupçonnons donc une coupure dans le grave… Goldmund interrogé, il s’avère que le grave est bien coupé! A 28 Hz… à peine 8 Hz au dessus du seuil audible par l’oreille humaine.

Full Goldmund Metis

Ce petit système fait des merveilles, avec une présence – pour une si grande pièce – des plus impressionnante. Cela ne l’empêche pas d’être très défini, même si on atteint pas les performances d’un tweeter Béryllium chez Focal.

Deux systèmes remarquables donc, et surtout très cohérent. Le mariage entre Goldmund et Focal semble fait pour durer, d’autant que les deux marques prévoient d’étendre le système de correction Leonardo à l’ensemble de la gamme Utopia.


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